Aujourd'hui,rien
Les élus du conseil communautaire ont voté pour une petite salle de 360 m2 aux casernes. Le projet de grande salle a été repoussé.
Voilà c’est fait. Les élus du conseil communautaire ont voté tard, lundi soir, pour la construction aux casernes d’une petite salle de musiques actuelles de 360 m2 avec deux studios de répétition de 45 m2 et un espace scène de 120 m2 pour environ 100 personnes. Un projet présenté par Yann le Guiffant, vice président chargé de la culture : « C’était une demande des groupes de la région. Ils n’en voulaient pas plus. C’est un projet pertinent et mesuré qui va coûter 550 000 € avec de nombreuses aides. C’est mieux qu’une grande salle de spectacle proposée par certains. Une grande salle difficilement viable financièrement. » Même son de cloche pour le président de la communauté de communes, René Benoît : « C’est une affaire qui a fait couler beaucoup d’encre, mais je pense que nous avons fait le bon choix. Cette salle, bien dimensionnée, sera un outil pédagogique pour les jeunes musiciens de la région qui un jour deviendront peut-être des artistes reconnus. Cette salle est également parfaite au niveau acoustique, sans nuisance. Par ailleurs, les concerts, si il y en a, seront organisés de manière très exceptionnelle » Pour René Regnault, vice-président, ce projet aurait « dû être un peu plus grand. Mais, pour autant, les jeunes musiciens ont été entendus. » Des avis qui ne sont bien sûr pas partagés par Denis Riaux, maire de Bobital, qui co-organise le grand festival des Terres Neuvas et qui demande depuis des années la construction d’une grande salle de spectacle : « Votre projet reste très limité. Nous, à Bobital, on proposait une salle mixte avec une capacité d’accueil de 1 500 places en hiver et de 3 500 en été. Avec, incorporé, des salles de répétitions et des studios d’enregistrement. À Dinan, il n’y a rien. La salle omnisports est nulle au niveau acoustique. Et une grande salle de concerts est demandée par beaucoup de monde. » Des arguments qui n’ont pas laissé insensible René Benoit : « Ce projet de grande salle n’est pas enterré. Mais ce n’est pas son heure. Peut-être dans une dizaine d’années. »
Ouest-France