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dinan
2 février 2007

Aujourd'hui,rien

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Sécurité et festivités : les maires au rapport

Pour la sécurité des établissements publics les maires peuvent s'appuyer sur une réglementation précise. Pour les grands événements, c'est plus sportif.

« Quand je serai en prison vous viendrez m'apporter des oranges », lance Léo Carabeux, maire de Léhon sur le ton de la blague. Les maires de l'arrondissement sont venus nombreux hier à la réunion d'information organisée par la sous-préfète sur le thème de la sécurité. Le sujet est visiblement mobilisateur. Eh oui, les maires chargés de la police générale de leurs communes sont souvent en première ligne en matière de responsabilité. Concernant les établissements publics, le capitaine des pompiers Falc'hun a tracé les grandes lignes d'une réglementation très complète. Elle classe les bâtiments en 5 catégories : ceux accueillant de 1 à 300 personnes jusqu'à plus de 1 500 personnes. Concernant l'organisation d'événements festifs, les règles ne sont pas écrites à l'avance. Il faut agir au cas par cas. Et l'exercice peut s'avérer sportif.

« La police peut-elle fouiller les gens ? »

« C'est moins cadré, alors il faut faire appel au bon sens », résume Magalie Selles, la sous-préfète. Il faut cependant avoir à l'esprit que les manifestations lucratives accueillant plus de 1 500 personnes sont soumises à une réglementation, contrairement aux manifestations gratuites. Selon une liste de critères, notamment le type de site et le nombre de personnes attendues, un indice de risque est calculé. Il déterminera le nombre d'intervenants -secours, forces de l'ordre- qui interviendront. » La sous-préfète l'admet. « On est de plus en plus exigeant en matière de sécurité et donc d'encadrement. » « Lors d'un concert gratuit, j'ai été confronté à une fin de manifestation qui a mal tourné, rappelle René Benoit en faisant référence à « Rével rock » terni en avril dernier par une bagarre. La police peut-elle fouiller les gens, pour éviter la consommation massive d'alcool ? » « Non, lui répond le commandant Roncière. On peut demander à un spectateur d'ouvrir son sac uniquement à l'entrée d'une manifestation payante. Sinon, en l'absence d'infraction, on touche à la liberté d'aller et venir. »

Mais comment déterminer les exigences de sécurité d'une manifestation par définition ponctuelle, dont on ne sait parfois pas combien de personnes elle va attirer ? « En se basant sur l'édition précédente, répond la sous-préfète. C'est pour cette raison que nous sommes particulièrement exigeants quand il s'agit d'une première édition. » Le festival Les Fennecs qui devait avoir lieu pour la première fois à Aucaleuc en a fait les frais. « Le terrain mal éclairé, plein de trous, était vraiment trop dangereux ». Le festival de Bobital, lui, devra garder l'oeil sur ses parkings et ses campings, devenus terrain glissant après les pluies de juillet dernier. Quand au festival gratuit les Barocks programmé en avril prochain, il a encore du pain sur la planche et moult réunions de préparation en vue, mais un bon point : les organisateurs s'y sont pris à l'avance.

Fabienne RICHARD. (ouest france)

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